Hommage à toutes les femmes inspirantes que j’ai eu la chance de rencontrer
« Parce que vous le valez bien »
Vous avez tous dû remarquer combien certaines journées sont redoutables au niveau de votre santé.
Des douleurs de lombaires et de cervicales, le sentiment de fourmillement dans les jambes…
Vous avez tous rêvé que vos réunions à répétition durent moins longtemps.
Il est prouvé aujourd’hui que la position debout accroît la capacité et la qualité de la concentration et de la créativité; de nombreux cadres connaissent le concept du « assis-debout ». L’avantage de faire une réunion debout n’est plus à prouver : limitation de sa durée (30 minutes maximum) et recentrage du discours à l’essentiel…
Alors gain de temps, donc gain d’argent – une meilleure créativité – plus de concentration qualitative et moins de douleurs de dos et de cou…Qu’attendons-nous pour adopter les bureaux « assis-debout » massivement en France ?
« La start-up suisse Sophia Genetics a créé un algorithme capable de prévenir l’apparition de maladies comme le cancer en décelant les personnes les plus susceptibles d’en être victimes, par le biais de séquençage ADN. (…).
Son co-fondateur , le Basque Jurgi Camblong, est convaincu de pouvoir ainsi maîtriser le cancer d’ici cinq à dix ans. »
(Article de Charlotte Laurent/ Magazine Management Février 2016)
Moi, j’ai vraiment envie d’y croire et je comprends pourquoi cette start-up a déjà levé 15 millions de dollars!
Lu dans le magazine Management de Février 2016…
Il faudra 118 ans pour parvenir à l’égalité salariale hommes/femmes, si l’on continue au rythme actuel ( Sources Forum Économique mondial ) …
Des commentaires ??
Michèle Turco
Récemment j’ai été frappée par la lecture d’un sondage et de chiffres terrifiants : les cadres en France passeraient en moyenne 16 années de leur vie en réunion – et pour 75% d’entre eux ces réunions seraient synonymes de perte de temps, inutilité et coûts…
Si l’on rajoute à ceci que 88% des personnes assistant à des réunions se sentent inutiles et que 32% d’entre elles avouent s’être déjà assoupies pendant ces mêmes réunions, on en vient à s’interroger sur le « pourquoi » et le « comment » de cette « réunionite »…bien française.
70% des entreprises françaises planifient au moins 7 réunions par semaine contre 55% aux États Unis et autres pays européens.
Le but poursuivi par ces réunions est différent dans les autres pays: pour les pays anglo-saxons, c’est une prise de décision qui est recherchée, pour les pays asiatiques c’est un moyen de jauger les autres, pour la France le but est plus souvent souvent d’échanger des informations sans déboucher nécessairement sur des décisions.
En conséquence, la préparation des collaborateurs n’est pas la même non plus : les anglo-saxons sont préparés, ordonnés et plus consensuels et l’ordre du jour est précis et percutant; les français sont plus indisciplinés, peu préparés et moins méthodiques et l’ordre du jour est souvent inexistant ou manque d’attrait.
Conclusion : les salariés français trouvent ces réunions nuisibles par la perte de temps réelle occasionnée.
Comment modifier cette réalité ?
1 – Abréger ces réunions et si l’on s’en réfère à l’excellent article de M.Madeleine Sève, les pistes à suivre pourraient être les suivantes :
. supprimer les réunions automatiques…ou si elles doivent être maintenues pour la cohésion d’équipe, alors réduire la durée à 20 minutes. Nous avons désormais des outils de communication désormais à notre disposition pour transmettre toutes les informations factuelles, sans nécessiter une réunion.
. attribuer un titre attrayant et précis à la réunion ; les participants seront plus motivés et mieux préparés.
. préférer les tables « rondes » aux tables en « U » donnant un rôle à celui qui s’installe au bout ou également aux tables rectangulaires peu propices aux échanges collectifs mais plus aux échanges en face à face.
. essayer d’avoir un nombre impair de participants pour ne pas être bloqué par un risque d’égalité en cas de prises de décision à la majorité des présents lors de la réunion.
. savoir écourter le timing initialement prévu si les débats sont terminés plus tôt ou s’ils s’embourbent.
. pour rendre la réunion plus attrayante, la délocaliser de temps en temps, savoir faire certaines réunions en position debout ou itinérantes dans les différents services si les sujets de la réunion s’y prêtent.
. varier l’utilisation des supports : si possible laisser les présentations Power Point ou les paper boards; l’efficacité de cette variété est manifeste et permet de gagner du temps !
. savoir accepter « l’imprévu » et les « chemins de traverse » qui peuvent apporter des améliorations inattendues.
2 – Établir un ordre du jour précis et distribuer avant la réunion via les outils de communication, tous les supports utiles, pour privilégier les échanges plutôt que le support.
3 – Prendre le temps de bien choisir les participants conviés à cette réunion, pour éviter les personnes non impliquées ou trop distantes des sujets abordés. Ne pas dépasser une dizaine de personnes impliquées par le sujet semble idéal pour la tenue correcte et dynamique de la réunion, son efficacité ,la prise de décision et la réduction de son coût.
3 autres points d’amélioration pourraient être également apportés :
. La réunion en étoile, où chacun donne à son tour son état d’avancement à son manager devant tous les autres serait proscrite définitivement : pas d’écoute active (chacun voulant préparer son passage, puis se déstresser après), pas de respect des autres (smartphone, mails…), perte de temps avec les sempiternelles informations descendantes…)
. Sachant que plus le manager est actif, prend la parole, dirige la réunion, plus les participants sont passifs, rappeler aux managers de bien se recentrer sur leurs 2 objectifs primordiaux : présider aux décisions et faire part de leurs propres idées – le reste peut être délégué.
. Établir un compte-rendu fixant le planning des actions à mener et rappelant l’attribution des tâches de chacun.
La réunion deviendrait alors un lieu de débat sur l’information, plutôt qu’un simple lieu de collecte puis débat, donnerait lieu à une meilleure préparation en amont, plus de créativité sur le moment, plus de dynamique d’équipe, plus de rapidité dans la prise de décision argumentée.
Alors, si on essayait cet « autrement » ?
Mon petit billet d’humeur : La communication est un grand Art (Exemple: Manuel Valls)
1- Le langage corporel de Manuel Valls est en cohérence parfaite avec son discours.
2- Toutes les composantes connues de la communication (Le Non-Verbal, Le Paraverbal et Le Verbal) vont dans le même sens : du rythme, de l’énergie, de la détermination, de la conscience.
3- L’utilisation de sa main gauche (spontanéité) sur des thèmes importants – la République – la santé… auxquels il est foncièrement attaché, a été plus fréquente que d’habitude pendant son discours de politique générale ce qui a pour conséquence de rassurer.
L’utilisation de sa main droite (dureté, besoin de diriger) a été plus réservée aux chiffres, aux citations et comme l’a remarqué S.Bunard « bizarrement « à la jeunesse » dont Hollande semble plus proche…
4- Manuel Valls peut être séducteur également et certains signes le montrent malgré lui comme ses paupières qui se resserrent quand il veut convaincre à tous prix…
5- Plusieurs fois aussi il a appuyé son discours d’une « langue de délectation » qui sort comme pour mieux déguster le moment ou le sujet : il y a alors de la fierté dans cet homme et du contentement…
6- C’est la cohérence de sa gestuelle avec son discours, qui rend son discours convaincant, même si le contenu ne fédère pas autant qu’il le souhaiterait.
7- Souvent apparemment sans filet, son discours semble être lâché mais en fait il est parfaitement réfléchi et soupesé…chaque mot est inscrit dans une logique de déroulement et d’action.
8- Le timbre est adéquate, la ponctuation utilisée à bon escient, la respiration respectée…il ne finit pas ses phrases en apnée – ce qui lui donne beaucoup de force et d’apparente stabilité…
9- Pourtant on sent sous l’homme politique, un acteur impatient d’entrer dans l’arène…quand son index tremble de constater que l’action ne va pas assez vite…
Certains analystes disent qu’il ne recherche pas la maîtrise de sa communication….à moins qu’il soit tellement dans la maîtrise des 3 composantes de la communication, que son jeu d’acteur devienne à ce point naturel et une seconde nature, que l’on puisse l’imaginer spontané… Ses tremblements de son index droit en particulier me font plus opter pour cette conclusion : une très grande maîtrise.
Conclusion : Cet homme est pressé, énergique, convaincu, opportuniste et certainement un peu machiavélique – il peut être surprenant et agir là où personne ne l’attend – il sait reconnaître la lucidité des idées et les faire siennes… il est malin – il aime le pouvoir pour l’empreinte qu’il permet de laisser – il attend de la France cette reconnaissance déjà commencée par sa nomination – en fait, il est vraiment « vivant », c’est le moins que l’on puisse dire ! Et à ce titre là, sans préférence politicienne, juste en observatrice, je dirais qu’étant particulièrement « vivant », donc « En Vie », il peut faire « envie » et fédérer…
A bon entendeur, salut !
Michèle Turco
Le Vintage dans tous ses états
D’après le Larousse, le « vintage qualifie les vêtements et accessoires désuets des décennies précédentes remis au goût du jour et qu’on doit avoir » !
Il définit les codes esthétiques d’après-guerre jusqu’aux années 90. Autrement dit, tout ce qui touche aux souvenirs de notre enfance dès qu’on a pris un tout petit peu d’âge !
1/ Le rétro n’a jamais été aussi tendance
Le vintage est partout : mobiliers, vêtements, chaussures, montres, la tendance se confirme, l’ancien fait peau neuve.
Pourquoi ?
Les temps de crise sont synonymes de frénésie de retour aux sources.
On est certains de ce que l’on connaît : les Valeurs sûres et fiables, matériaux solides des objets du passé ; en revanche on a peur de l’incertain lendemain. Alors le Vintage, ça rassure !
Ressortir les vieux polos Lacoste de ses armoires, c’est vintage.
Sortir du grenier de vieux meubles de famille et leur redonner une nouvelle vie et surtout une nouvelle fonction, c’est aussi vintage.
Au royaume des nostalgiques et des « moins argentés », bienvenue donc à l’art de la transformation créative et amusante.
Quels critères d’éligibilité ?
De la qualité, des lignes indémodables, un vrai style, une griffe définiront l’objet, le tissu, l’accessoire, le vêtement, la voiture éligibles « vintage »
(Les lunettes Clubmaster de Ray-Ban, la chaise Myto, le tabouret Tam-Tam et l’Egg chair , la chaise longue Eames ont tous été réédités pour répondre à la demande des amateurs de vintage.
)
Que ce soit au salon Maison et Objets de Janvier 2014, au salon Rétromobile de février 2014 ou au futur salon Epoqu’auto de Novembre 2014, le style vintage s’impose comme une tendance confirmée et durablement installée.
Un premier exemple : le mobilier vintage
Nostalgie d’une époque pour certains, envie de meubles solides ayant une âme pour d’autres, il permet de rendre une maison pratique, élégante, originale et décontractée tout à la fois.
De l’harmonie et un savant décalage, des matières authentiques et des formes rondes : c’est ça le vintage.
Allier l’ancien d’occasion avec une seconde vie au contemporain amusant : c’est aussi ça le Vintage.
Le graphique, la couleur d’objets détournés de leur fonction initiale avec un peu de nostalgie, beaucoup d’humour et de volonté de surprendre: c’est encore ça le vintage !
Du matériel industriel ou agricole transformé en table de cuisine ou table de travail, des équipements sanitaires à l’ancienne pour se la jouer « princesse » et s’amuser de façon décalée et souvent avec un budget modéré : c’est toujours ça le vintage !
Créer un « chez vous » incomparable », aller à l’encontre du sens du « prêt à poser scandinave », laisser libre cours à sa créativité et à son audace…
OSER le vintage c’est redonner un air de liberté à votre intérieur tout en se rassurant…
Le « Has been » se transforme en « must have »
Un mélange du Look de 20 ans en arrière, de performances techniques ou technologiques d’aujourd’hui et de l’octroi de nouveaux matériaux. Vintage ou néo rétro, la tendance est bien installée désormais dans tous les secteurs d’activité, de la mode et l’habillement à l’automobile.
Un autre exemple : le vintage et l’automobile.
Les nouvelles vies des anciens modèles, le retour aux formes rondes, le succès grandissant des ateliers proposant les pièces pour reconstituer une voiture ancienne, le nombre exponentiel de clubs de voitures des années 60 à 80, les rallyes historiques (Tour de France Auto, Monte Carlo Historique…) : ceci n’est pas un hasard – c’est directement lié au goût du Vintage.
Enfin beaucoup d’autres exemples dans notre vie quotidienne :
La musique et les chansons n’échappent pas à l’engouement du public pour les valeurs sûres telles que Piaf, Brel, Brassens, Ferrat…les reprises par les jeunes générations sont là pour en témoigner…
Mais par-dessus tout, la mode du vintage ne témoignerait-elle pas, finalement de la quête d’un retour aux sources qui nous tiraille tous ? À méditer !
Voici 10 conseils que j’ai testés pour vous et qui s’avèrent très efficaces – c’est du bon sens, mais les écrire ainsi permet d’en prendre véritablement conscience, pleine conscience !
1 – On repousse tous à plus tard l’effort de classer dossiers et classeurs selon notre propre système, car on est persuadés que cela va être chronophage; or c’est bien par cela qu’il faut commencer; pour espérer vous « dégager » du temps, il faut établir un classement – qui vous est personnel – mais que vous respectez.
2- Si vous vous sentez déjà très occupé, sachez dire non à un dossier supplémentaire que l’on vous proposerait de traiter – simplement dites NON – mais dites-le en étant persuadé de vos bonnes raisons et montrez votre confiance en vous.
3- Pour chaque tâche à réaliser par vous, établissez un rétroplanning, tenant compte de vos temps de pause et de week end – sachez ainsi, partant de la date butoir revenir en arrière et planifier la durée et les jours pour traiter ce dossier et respecter les délais.
4- Sachez identifier tous les interrupteurs possibles et « empêcheurs » d’avancer : l’alerte sonore de réception de mails, les collègues vous dérangeant de façon régulière et intempestive, les pauses café ou cigarettes qui s’éternisent, le portable intrusif : pour éviter ces pertes de temps, disciplinez-vous; programmez l’ouverture de votre boîte mail 1/2 heures le matin et 1/2 le soir, mettez votre portable en silencieux, ne vous déplacez pas trop pour boire des cafés.
5- Inscrivez le verbe PLANIFIER en grosses lettres sur votre bureau : à CT, MT et LT, planifiez le plus possible pour éviter de vous sentir submergé; c’est l’organisation qui génère l’efficacité – et sachez laisser des plages horaires libres dans votre agenda pour la gestion des imprévus…ou tout simplement pour avoir du temps à vous consacrer à vous
6- Établissez bien vos priorités – rappelez-vous que les priorités n°1 seront les tâches que seul vous, devez faire , qui présentent un enjeu pour la société et ceci pour une échéance proche – en priorités n°2 arriveront les tâches dont l’enjeu pour votre société est important mais l’échéance moins proche – en priorités n°3 les tâches que vous pouvez déléguer en respectant un calendrier – en priorités n°4 les tâches ni importantes, ni urgentes que vous pouvez aussi décider de « mettre à la poubelle »…
7- Personne n’est indispensable. Sachez identifier parmi vos collègues, ceux auxquels vous pouvez déléguer. Apprenez la délégation et non l’abandon de pouvoir; déléguez en donnant les moyens, en faisant confiance aux compétences, en effectuant quelques contrôles aléatoires et en recadrant si nécessaire. C’est en faisant qu’on apprend. Pensez-y pour vos collaborateurs aussi…et vous, vous ne pouvez pas tout contrôler tout le temps et partout.
8- Si vous sentez que des émotions négatives risquent de vous freiner dans la journée – sachez les reconnaître, les nommer et essayez de les compenser par autant d’images positives que vous pouvez trouver; cela vous permettra de garder votre sérénité et d’avancer mieux.
9- Dans votre quotidien personnel, apprenez à vous observer et à déceler les « avertisseurs » …vous arrêter pour faire un bilan vous permet d’être vrai avec vous-même, de vérifier si votre travail a toujours du sens et si vous savez toujours respirer et en tirer satisfaction; si vous vous sentez en apnée toute la journée, à courir après votre temps, pour un résultat peu satisfaisant voire médiocre, attention vous êtes sur la voie qui vous mène droit à l’épuisement professionnel (burn out)…Parlez-en autour de vous.
10- Faites-vous plaisir – distrayez-vous, pratiquez un peu de sport, allez vous divertir, prenez du temps pour vous et vos proches – écoutez votre propre rythme de temps en temps, rajustez si nécessaire, essayez de dormir au moins 6 heures par nuit.
Pour ma part j’applique ces 10 règles de vie et je me sens beaucoup plus sereine, tout en ayant amélioré mon efficacité. Essayez…vous verrez !
– Sur les 2600 personnes invitées au sommet de Davos cette année (2014), seulement 15% étaient des femmes.
– 131 600 euros : c’est le prix record auquel Christie’s a récemment adjugé 12 bouteilles de Château-Cheval-Blanc 1947.
– Les jeunes diplômés français ayant récemment trouvé un emploi ont envoyé en moyenne 27 CV et lettres de motivation pour obtenir leur poste…
– Il y a 5 ans, le marché immobilier londonien était de 20% plus cher que Paris. Aujourd’hui début 2014, c’est 150% de plus…
– Parmi les 37 start-up mondiales valant plus d’1 milliard de dollars, figurent 3 européennes, 8 chinoises et 26 américaines.
Sources : Le journal Challenges (janvier et février 2014)
Si vous les contenez, c’est votre corps qui va réagir et parfois très brutalement…Vous avez tout intérêt à reconnaître ces émotions, à les nommer et à les exprimer – vous y gagnerez en humanité. Vous montrerez la voie à vos collaborateurs qui oseront également exprimer les leurs et la cohésion de votre équipe s’en trouvera renforcée.
Des chercheurs ont également démontré que les émotions, tout comme l’intuition permettent une accélération du processus de décision – alors pourquoi se priver ?
Oui mais, allez-vous me dire, c’est bien gentil tout ça…mais comment cela se traduit-il concrètement, au quotidien sur notre lieu de travail ?
En face de chaque émotion (peur, colère, tristesse, honte, joie…), une fois celle-ci reconnue et avouée à soi-même, il existe une solution pour la transformer positivement; et de bloquante, elle devient alors stimulante.
Si vous voulez en savoir plus , je vous engage vivement à lire l’article de Marie-Madeleine Sève publié le 9/09/2013 dans l’Entreprise.com